Cette nuit, j'ai décidé de rédiger un poème en alexandrins, quatrains et des rimes.
L'homme qui regrettait d'être né...
Je vois, je prend, j'enfonce, je blesse, j'étrangle
Le sang gicle et je hurle de plus en plus fort
Je pleure, je souffre, refugié dans un angle
Je retire la vie and je suis sans remort
J'abbat, j'extermine,je torture, j'accable
Animosité! Haine! Abomination!
Je lapide, je lynche, je suis exécrable
Fiel! Mal! Horreur! Dégoût! Rancune et répulsion!
Je revois encore ce visage sans âme
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Je tombe! Trou! Précipice! Gouffre! Abîme!
Extraction! Ablation de mon coeur mutilé!
Mon visage, usé par mes larmes abrasives
Les meurtres, vengeances de cet homme détruit
Que je suis, j'attends, tout seul, que ma mort arrive
Homicide, destruction abusive, cri!
Armer barder protéger cuirasser défendre
D'une affliction infinie est mon coeur brisé
Vengeance, haine, violence à ne pas suspendre
Je l'avoue, je suis agressif et sans pitié
La pendulette arreta tristement sa vie
Le livre de Tobie, savoir universel
Asmodée, démon de la mort et de la vie
Avant de quitter, chercher les pénitencielles
Fermement, je tiens un couteau dans la main droite
Être cher que j'ai perdu et que je veux venger
Attends moi donc! C'est la dernière ligne droite!
Le couteau, aiguisé, dans mon coeur a plongé
Mes yeux lourds et fatigués, lentement, se ferment
Tristesse, regret, affliction, peine et remort
Mon aimée, mon tendre amour, mon soleil , je t'aime
Suicide, repos, je vous laisse mon corps mort