Premièrement il est important de préciser que j'ai mis cet article car l'alchimie est une science occulte touchant et à la chimie (propriété des éléments) et à divers sciences occultes(propriété des énergies).
Nicolas Flamel était un écrivain, juré et alchimiste français du XIVe siècle, né à Pontoise. Il est connu pour avoir effectué des recherches sur la Pierre philosophale.
Ses parents sont d'origine modeste mais il apprend le français et le latin auprès des bénédictins. Il devient ensuite écrivain public chez Maître Gobert, puis achète une charge de libraire-juré-écrivain près de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, à Paris ; son échoppe a pour nom "La fleur de lys".
En 1357, il acquiert pour deux florins un ouvrage relié de cuivre, intitulé Le Livre d'Abraham le Juif, qui est constitué de vingt-et-un feuillets contenant des textes alchimiques qu'il ne comprend tout d'abord pas. Aidé de son épouse, Perenelle, il passe près de vingt ans, le soir, à déchiffrer l'ouvrage mais ses tentatives sont vaines.
De nombreux alchimistes, sollicités par lui, ne parviennent pas à déchiffrer non plus le mystérieux manuscrit.
En 1378, il rencontre à Saint-Jacques-de-Compostelle un vieux médecin juif converti, Maître Canches, qui l'accompagne à Paris et lui livre diverses clefs d'interprétation. Malheureusement, Canches meurt en route, à Orléans sans avoir atteint Paris ni vu le manuscrit détenu par Flamel.
Flamel utilise cependant les méthodes que lui a enseignées le vieux médecin et, le 17 janvier 1382, il parvient à un premier résultat et parvient à transmuter du mercure en argent.
Le 25 avril 1382 à 5 heures du soir il parvient enfin, d'après ses dires, à transmuter du mercure en or. Il raconte en effet : "je fis la projection avec de la pierre rouge sur semblable quantité de mercure (...) que je transmuay véritablement en quasi autant de pur or, meilleur certainement que l'or commun plus doux et plus ployable".
Cette histoire est tirée des textes de Nicolas Flamel lui-même, sans pour autant qu'il expose le détail de sa méthode de travail. Il n'en demeure pas moins que, à partir de cette date il devient particulièrement riche, participant à de nombreuses oeuvres charitables et fondant pas moins de quatorze hôpitaux et trois chapelles ...
Ses contemporains affirmeront qu'il détenait le secret de la pierre philosophale, permettant de changer les métaux en or.
Flamel meurt le 22 mars 1417 ; sa maison et sa tombe sont alors saccagées, sans que l'on trouve quoi que ce soit ; le Livre d'Abraham le Juif réapparaîtra plus tard entre les mains de Richelieu, sans qu'on sache aujourd'hui ce qu'il est devenu.
Depuis les travaux de Lavoisier, en 1772, les chimistes admettent qu'il est impossible de transformer un corps simple en un autre : le mercure, l'or et l'argent étant des éléments simples, il est impossible de les changer de matière par voie chimique.
La physique, en revanche, admet la possibilité de transmutations - ce sont elles qui fournissent l'énergie des centrales nucléaires - mais en utilisant un accélérateur de particules et en bénéficiant de réactions nucléaires.
(L'affaire dite de la fusion froide a réveillé un moment l'idée de transformations nucléaires avec des moyens plus simples, mais d'une part les résultats en restent controversés en 2006, et d'autre part - quand bien même existerait quelque chose à ce sujet - supposent des connaissances théoriques (cristallographie du palladium, en particulier) bien supérieures à ce qui existait du temps de Flamel)
Certains contemporains de Flamel estimèrent, de son vivant, que l'origine de sa fortune venait de sa boutique d'écrivain : il avait à son service plusieurs copistes et sa clientèle comprenait les meilleures familles de Paris. Il faut en effet se souvenir qu'avant l'invention de l'imprimerie le coût d'un livre était voisin de celui d'une maison.
sources:
Le fabuleux secret de l'alchimiste de Gilbert Prouteau, ISBN 2841000206
Nicholas Flamel sous investigation de Claude Gagnon, ISBN 2921310244
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