Reccueil

Suivant l'exemple de St-Koresh *ne me tape pas sur les doigts stp!*, j'ai décidé de commencer mon reccueil. J'ignore quand je le finirai, c'est pourquoi je demande à ce que vous ne postiez pas de commentaires... Envoyez-moi un mp à la place.

Voilà un que j'ai écrit, subjuguer par les passions qui coulaient lentement dans mon esprit pour s'ancrer dans mon corps.


Lui et elle

Tout débute par une caresse, un effleurement
Les mains fouillent autant que les yeux
Une brise de folie, de passion déferle sur les amants
Leurs corps s'accordent pour la symphonie des deux
Soudainement, ils fusionnent
La volupté enveloppe leur être perdu au milieu des limbes soupirants
Dans un gémissement, les passions se disloquent
Il se déverse dans le grand désert de fertilité, l'inondant
Les yeux se croisent et ils se sourient
Ils ont fait l'amour comme la folie
Pendant un instant le monde à sombrer dans l'oublie
Maintenant que tout est terminé, ils peuvent s'endormir dans leur grand lit

À la suite de l'autre...

Mon amant

J'ai l'amant le plus merveilleux
Lorsqu'il me touche je ne peux imaginer rien de mieux
Lorsqu'il m'embrasse c'est le monde qui prend feu
Lorsqu'il me regarde je me perds dans son regard bleu

Un simple effleurement et je frissonne
Un simple mot et j'abandonne
Un simple murmure et à lui je me donne
Une simple caresse et mon soupir résonne

Il est si contradictoire parfois
Il est douceur et violence à fois
L'ami et l'amant
Si incertain et décidé par moment

C'est lui et seulement lui que je veux
Je garde cet amant si merveilleux
Et lorsque le soleil se lèvera, glorieux
C'est dans ses bras que j'ouvrirai les yeux



Certains sont très surpris qu'à mon âge j'écrive des choses comme celle-là et vous savez quoi? J'les emmerde

Le poème inachevé

Cette nuit je verse toutes les larmes de mon corps
Il est partie
Me déchirant dans son au revoir
Et me laissant sans vie

Je meurs de ses mains
Ses mains sublimes qui me découvre
Ses mains si douces qui me rende fièvreuse
Ses mains adorées qui me rende vivante

Je meurs de sa bouche
De sa bouche sucrée qui m'enflamme
Sa bouche si gourmande qui me dévore
Sa bouche qui sait me trouver...

Je soupire dans l'attente de nous deux
Assise à une fenêtre recouverte de givre
J'entonne le requiem de mes voeux
Car maintenant qu'il est partie, je ne peux plus vivre...


Comme l'indique le titre, je n'ai jamais su le finir... et je crois que je laisserai son écriture en suspend à jamais.

Les points de vus

Illusion :

Petite Marie, ferme les yeux
Plonge dans ton monde intérieur
Plonge dans cet endroit merveilleux
Là où tout est meilleur

Douceur :

Petite Marie, endors-toi paisiblement
Contre l'épaule rassurante de tes rêves
Dans les bras de tes illusions, doucement
Et ce sans trêve

Réalité :

Petite Marie, renonce aux armes
Car tu ne peux plus rien contre moi, Réalité
Rien ne m'émeut chez toi, pas même tes larmes
Alors cesse de pleurer

Espoir :

Petite Marie, accroche-toi à la vie
Même si cela te semble ihnumain
Continue pour eux, pour vous, pou lui
Un jour tes tourments prendront fin

Ange :

Petite Marie, pourquoi avoir fait ça?
Moi qui devait te garder saine
J'ai échoué lamentablement ma misson de te protégé de toi
Mais pourquoi t'es-tu ouvert les veines?

Tous :

Nous l'avons tous pousser au pire
Chacun de nous à son erreur
Pour nous faire comprendre, il lui a fallu mourrir
Maintenant elle vole tranquille loin des pleurs.



Pour ceux qui savent pas... Je m'appelle Marie-Eve Anne lolll

Un peu d'anglais...

Untitled

I feel so lost inside
You said : One day you'll find
Find a guy for you
But I just want you

I gave you my heart
Right from the start
Please don't break it
If you want to see me live

As I lay dying in your feelings
Again, I hope I'm believing
I'm afraid of your reaction
I just want to be love by you...

Mon appel

Doux hiver se terminant
Soupir sublime me galvanisant

Viens avec moi dans ce monde plus qu'étrange
Viens où règne le mystère et le vengeance
Laisse ma voix ensorcelée ton coeur
Marche sur cette route où vivent mes pleurs

Ici-bas tout est infâme
Brûle avec moi dans les flammes
À ma vu renonce aux armes
Je te jete un sort en chantant ce charme

Je te retire ta sombre armure
Et j'y vois la grande blessure
Au niveau de ton coeur, une déchirure
Laisse-moi apaiser tes brûlures

Tu ignores pourquoi tu te trouves avec moi dans cet univers de tempête
Et pourtant, tu devrais le savoir depuis le temps
Tu es là pour te consoler de ton ancienne conquête
C'est pourquoi tu ne m'aimes pas vraiment

Malgré moi, je dois avouer y avoir cru et y croire encore
Je sais bien que ton coeur ne m'a été donné qu'en parti
Mais mon amour pour toi est plus fort
M'aimeras-tu un jour comme je suis?

La rose

Je suis née à l'aurore
J'ai été baptisée de la rosée
Je me suis épanouit sous les rayons du soleil couleur d'or
Je souriais à la vie, espérant toujours être aimé

Soudain c'est tendu une main
De mes épines, je l'ai cruellement piqué
Je ne voulais pas de cet humain
Dont je savais qu'il allait me blesser

La nuit est tombée
Je me suis refermée
J'en ai oublié le soleil qui se levait à cause de ma peur d'avoir mal
Je sentie une douce caresse sur mes pétales

J'ai lentement éclot pour te regarder
Aussitôt mes pleurs ont perlé
J'ai su tout de suite que c'était toi
Mais tu ne t'en apercevais pas

Tous les jours tu venais me rendre visite
Et alors que le frêle soleil d'automne rayonnait faiblement
Je t'ai demandé de me cueillir et vite
Car bientôt l'hiver signifierait la fin de nos moments

Je t'ai laissé me prendre sans te piquer
Sur mes pétales tu as déposé un baiser
Tu m'as prit sur ton cœur
Et je t'ai ouvert le mien sans peur...


Mon copain m'appelle la Rose... parce qu'on s'est connu sur un jeu et mon pseudo était Desert rose.

Le bain de sang

Phrase inachevée
Souffle coupé
Le coeur qui cesse de battre
Le coeur qui éclate

Tout devient flou
Tout chavire
Ça tourne à un rythme fou
Prison de délire

Le sang pulse dans ma tête
Disparaît le bien-être
Il sort par la fenêtre
Je soupire de tout mon être

Je l'aime jusqu'à un infini impossible
Et je ne sais pas le lui dire
Mais voilà qu'il me quitte de manière imprévisible
Je ne sais que faire pour le retenir

Larmes coulant
Désespoire me possédant
Mon corps s'effondrant
Ma vie me quittant

Rappelez-lui
Ce qui je lui ai dit à travers mes pleurs
"Tu es ma vie
Et si ma vie me quitte alors je meurs"

Peut-être comprendra-t-il le message
Mais le temps ne sera qu'aux regrets
Car mon corps inerte sera tout se qui restera de mon passage
Et avec moi j'enterrerai une plaie.

Duo de la vierge bohémienne et du capitaine

Elle : Mais qu'elle est cette nouvelle chimère
Qui a germée dans mes veines?
Oh brûle avec moi en enfer
Oublie tes blessures et tes peines
Danse avec moi encore
Suis les mouvements de mon corps
Laisse les flammes de la passion te dévorer

Lui : Belle insolente, je te vois vibrer
Qui donc ne serait pas tenté
Par ta virginale pureté?
Tous les hommes veulent prendre ta virginité
Quel chanceux réussira à te percer?

Elle : Aucun, aucun
Je préserve mon innocence
Je n'en voulais qu'un
Mais il est parti, me laissant la souffrance
Depuis je nourris les hommes de faux espoirs
Et il n'y a qu'un seul qui pourrait m'avoir

Lui : Je saurai soulager ta peine, ma jolie
Si tu te couches dans mon lit
Laisse les barrières tomber
Laisse-moi te possèder

Elle : Oh grand jamais je ne laisserai tes mains m'effleurer
N'essaie pas de fleurette me conter
Car les charmes me laisse froide
C'est lui que j'attendais et que j'attend dans les jours fades...


Écrit il n'y a pas longtemps avec mon ami Mimi

Destin sanglant
Silence fulgurant
Arme, lentement
Dans mes veines coulant
Venin violent
Dans mon coeur explosant
Et ravageant
Les milles et une sentries y menant
Le temps se figeant
Mes traits s'apaisant
Ma vie, en un geste, s'éteignant
Mon corps sur le sol expirant
Ainsi passe mon destin sanglant
Ni vu ni connu toujours fuyant.

Jamais on oublie

Tous les jours, elle était assise à sa fenêtre
Elle songeait tristement à cet automne maudit
Elle pensait à cet horrible être
Celui qui l'avait si promptement meurtri
Elle marchait seule et elle pleura
Les sentimements et les pensées vaines s'écroulèrent
Dans cette chute, elle capitula
Pour aller dormir au fond de la rivière.

Jamais je n'oublierai... jamais je ne pourrai.

Pensées passagères

Viens de sonner minuit
Et sur mes joues tombent la pluie
En fermant les yeux résonnent une symphonie
Marquand le cristal pur des larmes de mélancolie
Coucher, réfléchissant à la vie
Soupir qui s'échappe au coeur de la nuit
Soudaine vision de l'ironie
Plus morte si je reste en vie
Je songe à mon amant que je chéris
Et naît en moi une envie
Toutes les images défilent en furie
Finalement, je renonce à la mort pour lui.

Une petite prose en anglais...

Suddenly, I walk into...

Suddenly I walk into a wonderful world. The beauty and the simplicity of this strange place makes me cry. Everywhere, I see blues skies and sometimes an amazing grey lightning like steel. I think I'm crazy but I continue to explore this new world. I know this place reflect a soul. A soul with a lot of love and... yes, something makes me feel alive.

The colors are gorgeous here, where I feel safe of all. I want to see and know everything about this place. Suddenly, I feel small and lost. I fall in the black lake in the middle of this blue dream. My boyfriend closes his eyes and I stop my sweet reverie...

Encore de l'anglais...


I just want to die
You make me cry
Shamelessly, I let the tears go
And I hope -away- they'll flow
My heart bleed more every beating
The pain is coming
I try to fight
But I pass away in a last sigh

Viens de sonner minuit
Et sur mes joues tombe la pluie
En fermant les yeux résonne une symphonie
Marquant le cristal pure des larmes de mélancolie
Coucher, réfléchissant à la vie
Soupir qui s'échappe au coeur de la nuit
Soudaine vision de l'ironie
Je suis plus morte en vie
Je songe à mon amant que je chéris
Et naît en moi une envie
Toutes les images défilent en furie
Finalement je renonce à la mort pour lui...

Un murmure
Mon esprit se tord
Pensées mûres
Les mots sont morts...

Silence fulgurant
Je soupirs replié sur moi
Les larmes et le sang coulant
La vie part, la mort me serre dans ses bras

Le froid envahie mon être
Mon existence s'éteint
Le vent hurle de rage à la fenêtre
Je trouve mon dernier repos dans le bain

On frappe violemment à la porte
Il L'ouvre finalement
Pour me trouver morte
Baignant dans l'eau souillé par mon sang

Il prend mon corps encore tiède contre lui
Il tente en vain de me ramener à la vie
Il mumure des mots sans me lâcher
Il dépose sur ma bouche un doux dernier baiser...

Jamais on oublie II

Attisant la flamme
Qui apaisera mon âme
J'y jette mon premier souvenir
Une simple photo de celui qui m'a fait souffrir
Dans le feu, je lance mes nuits tourmentées
Par l'image de celui qui m'a agressée
Je suis prise d'un sentiment inexpliqué
Par rage, je balance tout la boîte de mes angoisses
Mes échecs, mes instants drogués et une partie de mon enfance
S'envolent en fumée sans laisser de trace
Pourquoi les hommes m'ont-ils fait aussi mal?
Dans mon esprit, la tristesse s'installe
J'ouvre les yeux... je m'étais assoupie
On ne peut fuir les images ternies
Même si elles douvent hanter mes nuits
Jusqu'à la fin de ma vie
Jamais on oublie...

C'est une nuit normal aux yeux des Hommes en général. Je suis seule chez moi. La solitude, compagne que j'ai réussi à apprécier, fait régner un silence angoissant. Un silence lourd... Un silence de mort entre-coupé par le tic tac incessant de l'horloge. Je me suis étendue à même le sol du salon. Je respirais lentement. Mes yeux s'embrumèrent et je les fermai pour laisser couler mes larmes en silence. Lourdement, je m'assis et saisir le couteau sur la table basse qui était là comme un signe. J'entendis des murmures derrière moi et je les fis taire en entrait la lame dans ma chair. Je traçai un sentier sanglant alors que chuchotements devenaient des hurlements de terreur. Les esprits qui cherchaient à me protéger, pleuraient de rage en me voyant ruiner ma vie si facilement. Mon état précaire et mes sentiments fragiles venait de basculer pour disparaîtrent. Lorsque la douleur devint cuisante et insupportable, je laissai tomber l'arme souillée par mon propre sang. Les sanglots déchirèrent la nuit et je répétai son prénom cent fois afin qui tout se qui m'entourait s'en rappelle à tout jamais... JP, JP, JP, JP, JP... Sauve la petite fille qui se cache au fond d'un esprit qui n'est pas le sien. Recroquevillée dans un coin sombre, attendant que tu la délivres de sa prison. Ah! Mon ami... toi qui fait battre mon coeur, aide-moi à en revenir!

Éprise de la mauvaise personne
J'erre dans la rue des échos où son nom résonne
J'ai beau déclarer ce que je veux, seul ma propre voix sonne
J'entend l'ode mélancolique que mon coeur entonne...

Mon aimé

Quand l'hiver envahissait mon coeur
Ses mots se sont déposés sur moi comme une pluie de fleurs
Et aujourd'hui
J'écris pour lui

Mon aimé entend ma voix
Malgré que tu sois loin de moi
À chaque seconde je t'appelle
Mon ange, enveloppe-moi de tes ailes

Emprisonne mon corps dans tes bras
Pour que je rêve encore de toi
Nourris-moi encore de tes baisers
Un à un sur ma bouche déposée

Mon aimé écoute-moi
Ton amour est plus doux que la soie
Emmêle tes doigts dans mes cheveux à nouveau
Mumure cent fois ces mots : Je t'aime...

Emprisonne mon corps dans tes bras
Pour que je rêve encore avec toi
Nourris-moi encore de tes baisers
Et surtout ne m'oublie pas mon aimé...

Tout circule, tout bouge. La lune tourne autour de la Terre qui, en plus de tourner sur elle-même, tourne aussi autour du soleil. Le soleil! Boule d’hydrogène, d’hélium et de feu géante. Trois éléments en perpétuel mouvement, bien sûr.

Tout tourne! Tout bouge, tout change, mais tout est toujours différemment pareil parce que plus ça change plus c’est pareil. Mais encore… pourquoi? Parce qu’un changement marque une fin. Et une fin marque un début. Donc un début est une fin. Une fin est un nouveau départ. Étrange. Donc la vie est une grosse blague, un paradoxe monumental, une immense ironie. La vie c’est magnifique. La vie c’est hideux. La vie est un jardin de roses. Regardez! Les fleurs sont si belles et ont l’air si douce! Oh! Regardez les épines! Comme c’est triste que pareille cruauté accompagne une telle beauté. Oh! Cruelle magnificence des roses! Et pire encore! Si nous n’étions que narrateur absent ça s’arrêterait là! Mais non! Nous traversons ce jardin! Les vilaines épines nous labourent, transpercent nos chairs, déchirent nos rêves… Les pétales tentent de compenser les maux en s’inclinant pour vers de la rosée, des larmes de fleurs, comme un baume sur les plaies sanguinolentes pour apaiser la douleur lancinante. Mais aussitôt qu’une blessure est fermée, une autre s’ouvre. Et qu’est-ce que j’ai là?! Oh! Encore un recommencement! Un recommencement! Un éternel recommencement, c’est l’infini… l’infini! C’est immensément immense! L’infini est infini. L’infini c’est comme le néant à l’envers. Un infini de néant ce n’est rien. Alors si la vie est un éternel recommencement, elle est infinie. Et si l’infini et le néant sont pareils, ça veut dire que la vie c’est le néant. Le vide, rien! Mais rien c’est quelque chose. Donc la vie c’est quelque chose qui n’est pas en étant. Mais ne perdons pas de vu que le vide c’est quelque chose. Que pour que le vide puisse être, il faut qu’il y est quelque chose. Que pour qu’il n’y est rien, il faut qu’il y est quelque chose. La vie est deux. Elle a deux sens, comme un cercle. Aussitôt que nous franchissons une parcelle, nous ne revenons pas en arrière, nous ne pouvons pas. Le cercle dit que c’est inutile et stupide.

Pourquoi ne pas vivre à l’envers? S’étendre dans le ciel et regarder les formes que font les arbres. Ce serait le sol qui nous éclairaient et la nuit, nous pourrions boire l’azur et croquer les nuages!Tant de chose! Et qui sait? Peut-être, qu’au contraire de la vie terrestre nous serions plus souvent heureux. Peut-être que le bonheur serait solide, consistant. Peut-être que les souffrances seraient éphémères. Oh! Comme il serait bon de vivre dans les cieux. De s’abrier de rayons lunaires et se réchauffer de rayons solaires, caressant.

Mais la vie est sur Terre. Même si j’ai la tête dans les nuages, l’esprit ailleurs, même si je suis dans la lune.

Et la vie tourne sans arrêt. Même la mort ne l’arrête pas! Et oui! C’est qu’il y a des débuts finals normal et supérieur. Les normaux se passent plusieurs fois dans une vie et les supérieurs se produisent une seule et unique fois. La mort est un début final supérieur. Rien ne s’arrête jamais. La FIN N’EXISTE PAS! Certain voit la vie comme un chemin. Ne voient-ils pas que cette route tourne en rond? La vie est un cercle. Oh, Mais! Si la vie était une ellipse? Une ellipse comme la Terre. Une ellipse, une ellipse, une éclipse. Nous ne la voyons que partiellement. Nous ne voyons que le passé et le présent. Le long passé et le court présent. Certains avancent à reculons en regardant le passé comme s’il n’y avait que ça. Ha, ha, ha! Ils ratent leur vie! Parce que la vie c’est le présent et le futur. C’est profité! C’est marché sur la circonférence. C’est y aller en funambule parce que la vie est ridiculement fragile. Elle bascule à rien.

La, ma vie se drogue aux espoirs. C’est donc dire que l’espoir c’est la vie. Nous ne vivons que lorsque nous avons un but qui nous donne notre drogue. Comme un fournisseur, une distributrice. Les miens me semblent pâles et lointain. Je ne vis que pour une raison. Je vis pour l’amour qui me redonne un vrai sourire une fin de semaine sur deux. Je suis morte le reste du temps. Mes yeux se ferment après le dernier contact et ne s’ouvre qu’au suivant. Je suis morte. Plus morte que les feuilles qui pleuvent en automne. Plus morte que l’arbre qui craque et qui s’effondre. Je suis morte. Je suis la rose qui bien que flétrie garde ses épines. Je suis méchante avec ceux qui cherchent à savoir, qui insistent. Je hais sans vergogne ceux qui cherchent à m’analyser, faire de moi une ombre ternie sans vie, un grain de sable au cœur d’un désert. Non! S’il faut que je ne sois rien, je ne serai rien dans mes landes fleuries d’inexistence. Dans des déserts que j’aurai façonner, où le soleil brûlera. Me brûlera. Où je boirai le sable avec délice et où ce sera désaltérant de boire le sable. Je créerai des terres de glace éternelle. Je bâtirai un château de neige. J’y enfermerai mes ennemis avant de la détruire. Mais non. Je me cache dans els ténèbres de ma chambre. J’y joue. Je dessine des cercles, des yeux ouverts, des yeux voyeurs, des yeux vicieux… des cercles vicieux. Je grave sur les murs des mots d’une exquise infamie. J’y fais tomber des larmes.

Mon visage, mes joues sont criblées de larmes éternelles. Mes yeux pleurent même quand ma bouche, tatouée de baisers, rit aux éclats. Ah! Comme c’est bon de délirer. Être fou, c’est libérateur… c’est vivre enfin! C’est sentir que l’on vit réellement, dans un sens. Mais être fou, c’est quoi? Qui sait? Qui peut juger? Peut-être que se sont les logiques, les rationnels qui sont explosés! Peut-être que leur obsession, leur, leur esprit emplis d’explicable sont plus malade que le mien!

Pourquoi doit-on manger? Pourquoi doit-on boire? Pourquoi doit-on dormir? Pourquoi faut-il respirer? Pourquoi on se noie? Pourquoi on brûle? Pourquoi ressentir la douleur? Pourquoi faut-il cligner des yeux? Pourquoi faut-il que le cœur batte? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Pour vivre! Me répond-on souvent. Mais si tout cela était inutile… si nous n’avions pas besoin de ça, nous pourrions vivre et encore plus! La vie est si illogique que je me demande pourquoi les mathématiques existent!